L’origine du projet

Après la vente de mon loft de Toulouse, je projetais quelque chose de nouveau, à la campagne et dans un rayon de 30 minutes maxi de Toulouse. Un an de recherche plus tard, je dénichais aux portes du Gers une propriété en ruine constituée d’un hangar agricole et d’une maison de 1000m² dont il ne restait que les murs.
Je décidai immédiatement de diviser ce site en trois lots pour y réaliser autant de maisons contemporaines, la configuration du terrain en longueur avec des vues imprenables le permettant sans pour autant induire des nuisances visuelles ou autres.

Le 1^er lot

L’ancien hangar agricole, partiellement en ruine, se prêtait à merveille à la réalisation de ma maison dans un mélange de style loft et lodge africain.
J’ai réalisé cette maison moi-même avec une majorité de matériaux de récupération et de recyclage (bois, verre, acier, pierre). Il n’y a ni placo ni carrelage. Dans un soucis d’écologie et d’économie elle est chauffée au moyen d’un poêle France Turbo, très efficace et économique.

Le 2^nd lot

Je dus vendre un des trois lots et trouver un partenaire doué d’une certaine culture de l’art et de l’architecture pour y édifier une maison contemporaine digne de ce nom. Une condition qui fut respectée au delà de mes espérances, les acquéreurs ayant fait appel aux architectes Sandra BARCLAY et Jean-Pierre CROUSSE, de renommée internationale. Séduits par le projet global des trois lots, ils ont souhaité participer à l’aventure, mettant en effet en œuvre une maison remarquable et référencée aujourd’hui dans plusieurs médias.

Le 3^ème lot

La troisième maison sortira de terre prochainement et sera réalisée en interaction avec les murs d’origine. Elle sera construite sur pilotis, en bois, acier et verre, dans un grand soucis d’intégration.

 

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La construction du loft

Les dates clé :

• 2002 : achat du terrain
• 2003 : travaux
• 2004 : aménagement

 

Les critères de choix du terrain

Je recherchai :

• un emplacement géographique à moins de trente minutes de Toulouse,
• une vue imprenable sans pollution visuelle (route, poteaux, lignes électriques…),
• une végétation existante ancienne,
• un point d’eau (marre, lac, rivière…),
• des vestiges de construction anciennes,
• pas de vis à vis,
• pas de voie de circulation à proximité.

 

Les travaux

Dès le lendemain de la signature de l’acte d’achat, les maçons étaient à pied d’œuvre pour réaliser la toiture et la chape de béton.
Dix jours plus tard, au départ des maçons, il me restait à faire les murs, les cloisons, les planchers, la plomberie, l’électricité… et la décoration, les terrasses, l’aménagement paysager (plage, volière, remaniement de la marre, cabane dans l’arbre), création des luminaires et des sculptures.

Habitable en 2004, je m’y installais un an après le démarrage du projet.